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Calcite - Hainaut - Soignies

Présentation

Voici ma petite histoire : début des années 70, en petit garçon passionné par la nature, j'allais souvent en vacances en Ardenne avec mes grands-parents. Je passais mes journées à faire de grandes balades en forêt en essayant d’observer le plus d’animaux possible. En retournant une pierre, à la recherche d’orvets, j'ai découvert un fossile de corail. Cette année là, un ami à mon père m’a donné quelques Spirifers. J'ai alors commencé à m’intéresser à ces animaux disparus. Lors d’un pique-nique, j’ai  cherché dans un amas de schistes et trouvé Spirifers et sections de tige de crinoïdes. Ces premiers échantillons m’ont permis de faire des échanges par correspondance et j’obtenais déjà ainsi un bel assortiment de coquilles pliocènes d’Italie. En 1973, ce fut la première bourse de minéraux et fossiles de Bruxelles : j’y achetais mon premier trilobite (un Elrathia kingii à 90 BEF). Je pris connaissance du site de Vireux et j'y consacrais donc  mes vacances. La découverte des trilobites sur ce site était très fructueuse (20 à 40 par jour bien souvent). Uniquement à partir de ce gisement, j’ai pu acquérir oursins, ammonites, plantes, poissons, dents, coquilles diverses, empreintes de dinosaures et d’autres trilobites. Une collection très variée était maintenant établie et trouvait sa place dans un local spécifique. Mon petit musée était né. Je me suis très vite spécialisé dans les trilobites car je trouvais ces animaux étonnants et tous très différents. Je retournais donc très souvent à Vireux pour obtenir des pièces d’échanges et pour compléter ma liste d’espèces. Sur ce site, j’ai bien sûr établi des contacts et c’est là que j’ai appris que l’on pouvait trouver d’autres très beaux trilobites dans le carbonifère de la région de Tournai. J’en ai pris note, mais en laissant l’information de côté, jusqu’à ce que le site de Vireux soit interdit. A partir de ce moment, en 1982, j’ai commencé à chercher par moi-même ces nouveaux endroits et y trouvais d'autres espèces. Les déblais autour des carrières étaient nombreux, accessibles et assez riches en trilobites. Ils étaient beaucoup plus rares qu’à Vireux, mais plus beaux, avec leur exosquelette conservé. Après quelques années de bonnes trouvailles, j’en échangeais et ma collection de trilobites prenait de plus en plus d’importance. Sur quelques années, les règlements de sécurité sont devenus tellement sévères que toutes les carrières ont dû se munir de clôtures interminables et ne devenaient plus accessibles que 2 ou 3 fois par an avec les clubs paléontologiques. Je commençais donc à m’ennuyer et les trilobites du dévonien me manquaient aussi. Donc, retour à la case départ, dans les Ardennes. Vireux interdit, je « cassais » un peu n’importe où. En retournant à l’endroit où j’avais trouvé mon premier fossile, je découvrais un très beau pygidium de trilobite qui s’est avéré être un Dechenella non décrit.Les années passant, je me documentais activement. Les guides géologiques régionaux et les maintenant très obsolètes cartes géologiques au 1/40000 étaient mes premiers point d’appui. Ensuite je découvrais des livres et publications très spécifiques, les premières concernant l’identification des trilobites carbonifères (par des paléontologues allemands) et ensuite d’autres concernant les trilobites du dévonien des Ardennes. Je suis aussi entré en correspondance avec certains de ces auteurs et rencontré quelques uns aussi. Ma collection fut examinée et quelques nouvelles espèces ont été mises en évidence (voir plus loin dans le site). Maintenant, avec Internet, les nouvelles cartes géologiques au 1/25000 et mon expérience, je peux trouver avec plus ou moins de succès de nouveaux sites à trilobites, meilleurs que l’ancien site de Vireux. Je vous souhaite beaucoup de plaisir à parcourir mon site.

Didier Lelubre

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